Nous faisons ici le point sur la situation des différents projets en cours proposés par notre association. Nous invitons à nous rejoindre toutes les personnes qui souhaiteraient participer au développement de ces projets, ou en ajouter d'autres. Les sujets sont variés, et chacun trouvera certainement un thème qui l'intéresse.

Depuis sa création, notre association a mené, en toute discrétion et en dehors de toute imbrication politique, mais avec une efficacité reconnue, différentes actions qui ont permis de mettre en valeur les richesses patrimoniales de notre commune.
Ce n'est pas parce qu'on ne fait pas de bruit qu'on ne continue pas à travailler!
Si nous n’avons pas une tendance très prononcée pour les festivités, repas, cocktails, pots et autres amusements "culturels" en tout genre, notre discrétion ne signifie en aucun cas un désintérêt pour les autres actions ou réalisations communales quand celles-ci vont dans le sens des intérêts de Plouescat et de ses habitants, de son patrimoine, de son environnement et de son développement touristique.

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1 - Les études historiques

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Histoire du Port de Porsguen

Suite à l'exposition réalisée récemment à l'occasion des Fêtes de la Mer, nous disposons d'un texte d'une dizaine de pages et de 60 photos ou cartes postales anciennes datées assez précisément. En étoffant un peu plus le texte, le document pourrait faire l'objet d'une publication.

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Place des Halles

C'est l'histoire des Halles et du Centre Bourg, ainsi que celle des évènements qui y ont pris naissance et rayonné depuis ces lieux, comme par exemple le champ de foire ou le marché aux choux fleurs. Le document comporte actuellement environ 50 pages illustrées, basées essentiellement sur les archives municipales. Ce thème mérite une étude approfondie et Il convient maintenant d'exploiter d'autres sources, plus difficiles à trouver, ce qui pourra prendre encore plusieurs années de recherches avant de pouvoir envisager la publication.

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Le désenclavement de Plouescat par l'arrivée du "petit train" après 1904

C'est un chapitre très important de notre histoire qu'il convient de développer. Plouescat était desservie par de très mauvaises routes, parfois impraticables huit mois de l'année comme celle de Landivisiau. Les liaisons ferroviaires vers Brest en 1904, puis vers St Pol en 1907 et enfin vers Landivisiau et Rostronen en 1912, viennent faciliter considérablement les échanges de marchandises et le transport des passagers. Notre secteur était le dernier de Bretagne à recevoir l'arrivée du train !

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Les 3 églises paroissiales

On ne sait que très peu de choses sur l'histoire de notre église paroissiale qui est pourtant relativement récente (1863-1870). Comment s'est déroulé ce vaste chantier, où se tenaient la messe et les cérémonies pendant la construction? On en sait encore moins sur les deux églises qui ont précédé celle-ci, et l'étude mérite d'être entreprise. Les archives diocésaines à Quimper peuvent encore apporter des éclaircissements bien que de nombreux documents aient disparu pendant la révolution.

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Kergournadeac'h, son architecture et son histoire

La compétence territoriale de l'association se trouve maintenant étendue aux communes parties prenantes de la CCBK. L'histoire de Kergournadeac'h constitue un chapitre déjà bien développé: il est basé sur un document de quatre pages, très condensé, que nous distribuons au public lors des visites guidées du château, et qui peut être facilement développé.

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Cléder et son Patrimoine

C'est en quelque sorte un inventaire du patrimoine de Cléder. Ce patrimoine a été photographié dans sa quasi totalité au mois de juin 2009. Il reste à développer les textes correspondants en coordination avec les historiens locaux, puis à dresser des cartes permettant de trouver facilement les divers éléments. Ceci représente un an de travail environ avant publication.

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Les clochers du Léon et du Pays Pagan

Ce projet est nouveau. Il s'agit de classer en fonction de leur hauteur les clochers du Léon (62 clochers) et du Pays Pagan (10 clochers) ainsi que ceux des chapelles les plus remarquables. On constate qu'il est impossible de savoir la hauteur exacte de ces monuments: les données qui circulent dans les manuels, quand il y en a, s'avèrent le plus souvent fantaisistes. Nous calculerons les hauteurs précises de chacun d'entre eux à partir de mesures prises au télémètre laser. Ceci nous permettra d'élaborer ensuite un document dans lequel chaque clocher figurera sur une page contenant une bonne photo, un texte sur son achitecture et son histoire recueillie auprès des historiens locaux. Il faut compter un peu plus d'un an car on doit attendre mai-juin pour prendre les photos, question d'éclairage. La publication et la vente d'un tel document pourrait aider l'association sur le plan financier afin qu'elle puisse entreprendre de nouvelles restaurations du patrimoine.

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2 - Le patrimoine bâti

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La stèle christianisée du quartier de La Croix

Description: cette petite croix est en très mauvais état : elle présente des cassures et l’un des bras du christ, qui avait en partie disparu, a été reconstitué avec du ciment.
Travail à réaliser: la restauration ne peut être confiée qu’à un sculpteur extrêmement qualifié. Nous l’avons montrée à Pierre Floc’h lorsqu’il est venu travailler sur le calvaire d’Irvit mais, comme il s’agit sans doute pour lui d’un petit chantier trop éloigné, il convient d'attendre que d'autres travaux l'attirent dans le secteur, et de relancer notre demande de devis. Mais il faut aussi s'occuper de la stèle qui supporte la croix: une partie est cachée, enfoncée dans le sol et calée par deux marches. On doit trouver un moyen qui laisse apparaître la stèle en entier tout en assurant sa stabilité, peut-être à l'aide d'une tige en inox (ce sera selon les recommandations de l'Archéologue Départemental).
Estimation: environ 2000€ .

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La stèle christianisée de Roc'h Ar Fa

Description: il s’agit d’une stèle de l’âge du fer. Elle a donc été taillée il y a un peu plus de deux mille ans. Elle est de section octogonale, et surmontée d’une croix rustique. Elle se trouve aujourd'hui à demi enterrée, et la partie émergente mesure environ 2m. Un archéologue l’avait dessinée telle qu’elle se présentait en 1926 avant qu’elle ne soit déplacée pour élargir la voie.
Travail à réaliser: il faut déplacer la stèle qui se trouve aujourd’hui dans une propriété privée et la réinstaller sur un terrain communal. Plusieurs emplacements sont possibles sur des délaissés communaux en bordure de route, non loin de l'emplacement d'origine. Une technique doit être mise en œuvre pour la stabiliser et qu’on puisse la voir en entier.
Estimation: environ 300 €. Cette opération peut être réalisée par un artisan local.

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La croix de Roc'h Plat

Description: cette petite croix semble être à l'abandon. La plupart du temps elle disparaît cachée dans la broussaille du talus dans lequel elle se trouve encastrée. Son pied baigne dans le caniveau.
Travail à réaliser: pour la remettre en valeur, il s'agit simplement de rehausser le socle d'une cinquantaine de centimètres.
Estimation: environ 300 €. Ceci peut être réalisé par un artisan local.

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Le calvaire de Baradozic

Description: dans son Atlas des croix et calvaires du Finistère, publié en 1980, l'Abbé Castel indique "Vestige d'un groupe de la Trinité en place de croix". La sculpture, qui devait mesurer environ 60cm de haut et se trouvait en haut du calvaire, à la place de la croix d'origine, a disparu entre 1978 et 1984, date de la dernière mission de la DRAC. Les représentations de la Trinité dans les calvaires sont extrêmement rares dans le Finistère où nous n'en avons trouvé qu’un seul autre, très différent d'ailleurs, à Kerfeunteun en périphérie de Quimper. Les archives de la "fabrique" qui auraient pu nous renseigner sur l'origine de ce calvaire ont totalement disparu sur de nombreuses communes dont Plouescat.
Travail à réaliser: en attente. Aucune solution de remplacement satisfaisante, rappelant le caractère de ce calvaire dédié à la Trinité, n'a pour encore pu être trouvée...à moins que "par hasard" la sculpture ne réapparaisse quelque part...

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3 - Divers travaux réclamés auprès des municipalités successives

Ce que nous réclamons ici n'est autre que le minimum requis pour une commune qui a quelque ambition touristique, à fortiori une "station balnéaire" comme Plouescat:
- d'abord faire disparaître ce qui saute aux yeux comme choquant, négligé et mal entretenu,
- ensuite mettre en oeuvre des solutions éprouvées, expérimentées avec succès dans d'autres communes.

Oublions pour un temps la question récurrente de l'état lamentable du pourtour des halles, tellement encombré de grilles, poubelles, bornes et tableaux électriques, voitures etc.., qu'il devient impossible aux visiteurs de repartir avec une photo convenable de ce monument historique classé du 16 ème siècle.

Certains travaux cependant, qui ne nécessitent pas de compétence particulière, pourraient être entrepris par les services municipaux. Sans prétendre en dresser ici la liste complète, voici deux exemples concernant les points d'eau pour lesquels la nécessité d'une intervention urgente est évidente:

• Réparer les murets et les joints du lavoir de Poulhazec. Ce lavoir se trouve en bordure d'une route fréquentée par les estivants, donc très exposé au regard des visiteurs
• Remettre en état les puits de Kergoarat et de Porsguen, ainsi que l'ancien puits public de Kerdanné

D'autres travaux dépassent les prérogatives ou les moyens financiers d'une association telle que la nôtre. Certains sont réclamés depuis des années:

• Aménager un escalier sécurisé dans le beffroi de l'église paroissiale pour permettre la montée au clocher. Le succès de l'ouverture au public du clocher du Kreisker montre qu'il y a là une importante demande à satisfaire
• Faire réaliser dans l'église paroissiale une vitrine sécurisée pour exposer les objets de valeur, comme l'ont déjà fait la plupart des communes voisines comme Plounévez-Lochrist et Lanhouarneau
• Résoudre la question d'accès au dolmen et au menhir de Creac'h ar Vrenn
• Trouver un accès au lavoir de Guélékéar. Ce remarquable petit lavoir-fontaine, oublié dans la broussaille, se trouve enclavé dans un chemin communal dont les deux extrémités auraient été vendues à des particuliers
• Achever la signalétique de la côte: port de Porsguen, magasin à poudre et stèle du Kernic
• Relancer la mise en valeur du Balnéum
• Restaurer, à Kerzéan, le muret de soutènement en pierre sèche qui protège le site de la chapelle d'un éventuel glissement de terrain, ainsi que la fontaine qui est en mauvais état et ne capte plus la source
• Relancer le DVD "Plouescat années 30". Un travail de préparation considérable a été réalisé en 2005 et n'attend plus que sa concrétisation.
  

  
• Améliorer le paysage d'arrivée à Plouescat en venant de St Pol, très dégradé par le mauvais aspect du chateau d'eau.
  Nous avons proposé, à l'exemple de ce qui a été fait ailleurs, une solution peu onéreuse: le recouvrir de vigne vierge, lierre ou même lierre artificiel de camouflage, pour lui donner l'aspect d'une vieille tour cylindrique ou d'un vestige de moulin à vent (il y en avait non loin de là autrefois).

 

Note sur les activités bretonnes

• Il a été décidé de réduire ce type d'activité, qui pourrait cependant reprendre occasionnellement. C'est évidemment très bien d'organiser des divertissements tels que les cours de breton, les veillées bretonnes et le théâtre en breton. Mais l'association n'a plus aujourd'hui les moyens d'assurer un mécénat qui lui a coûté fort cher par le passé et dont les retombées en matière de patrimoine se sont avérées finalement.très faibles.
• Les cours de breton à Plouescat, qui avaient suscité un certain enthousiasme au démarrage en 2000 se sont soldés à la longue par un échec par extinction progressive des effectifs. Relancés plusieurs années de suite, on notait en 2006 que, malgré les annonces passées dans le Rapid'Infos, il n'avait pas été possible de réunir suffisamment d'inscriptions pour que les cours puissent démarrer. Les tentatives pour lancer la pratique de la danse bretonne ont elles aussi été vouées à l'échec dès le départ. Les veillées bretonnes marchaient bien et ne coûtaient rien, mais il n'y a plus de salle adéquate pour les continuer.
• Par contre, l'invitation de troupes de théâtre en breton a tourné le plus souvent au désastre financier. Ainsi, en 2003 le cachet de la troupe (450€) n'a pas été couvert par les entrées, et en 2004 (cachet de 650€) le bilan était encore déficitaire. En outre, depuis 2002 il a fallu assurer la location de la salle (110€) et le repas de la troupe (environ 100€) ce qui représente sur huit ans un total de l'ordre de 1600€ qui n'ont jamais été amortis ou remboursés à l'association de quelque manière que ce soit..